1. |
Miroir d'Annihilation
03:57
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Déversez toute votre haine, mais n’espérez pas la reddition.
Inculquez vos inepties, sur des promesses le sot choisit.
Lâchez vos chiens pour qu’ils déchainent, sur les simplets l’ abhorration.
Cautionnez donc l’incendie, dans la peine tout vous sourit.
Le chemin vers la détresse, est pavé d’intentions malignes, la tumeur qui sans arrêt progresse, exploitera leur sang contre l’indigne.
Entre deux maux des plus binaires, j’m’éloigne de l’humain creux et veau.
Seul.
Le chemin vers la détresse, est pavé d’intentions malignes, la tumeur qui sans arrêt progresse, exploitera leur sang contre l’indigne.
Miroir d’annihilation.
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2. |
Oblitère
03:43
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Crois tu que posséder détermine le rang social ?
Penses tu que le labeur rend les gens plus respectables?
La valeur de tout être est elle jugée à la sueur?
Se rendre corvéable n’a jamais induit le bonheur.
Laisse, pendre, l’âme
j’ai surpris la confiance dans vos yeux face à l’orateur,
mais vous rendre plus servile voici leur principal.
Vous graver dans la chair qu’il faut sans cesse avoir peur,
qu’hier redeviendra demain si on suit la morale.
Laisse pendre l’âme à la corde,
regarde les vautours se repaitre du mourant.
Les jugements, la colère, la bassesse des sentiments,
le disque en marche arrière s’écoute plutôt facilement.
La famille, la patrie il manque une seule composante,
vomis les, oblitère leurs emprises avilissantes.
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3. |
Invisible
03:56
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Le silence colle à son enfer
et lui souffle insidieusement: « il est temps »
Sa réthorique habituelle le persuade qu’il sera gagnant
et d’un seul pas battre des ailes, se sentir une dernière fois vivant
La grâce du vide est solitaire
et lui rappelle que ses pensées tombent dans le néant
Toutes ses connexions synaptiques l’alertent soudain qu’il sera perdant
Son corps est-il maintenant tout seul? Ou bien l’esprit suit-il conscient ?
la chute, l’aplomb, la fin, la perte
le son, l’effroi, les cris, l’alerte
simple second, devenu invisible
juste son surmoi, rendu fissile
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4. |
Affluenza
04:02
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Affluenza, affluenza, ô roi
Courrir, prédire, médire
Affluenza, affluenza, sans moi
Induire, occire, triste sire
Vois comme ton âme est vide, comme ta vacuité te rapproche de l’anéantissement
Et toutes tes possessions ne sauveront guère que ta stèle ou l’on gravera ton nom
Vois la cime bruler au loin et noircir par ses flammes le lointain horizon
Vois transpercer le ciel de ses porteurs de mort synonymes de déclin
ils illuminent la voute et annonce la nouvelle, celle de ta fin
Affluenza, affluenza, ô roi
Courrir, prédire, médire
Affluenza, affluenza, cent moi
Induire, occire, triste sire
Sens comme le corps se vide de son souffle et de ses sens physiques ceux qui maintiennent le lien
Respire donc cet oxygène vicié, celui de la condition humaine, et que tu guides vers l’extinction
Adieu monde cruel tu ne manqueras qu’à ces chiens qui ont perdu leur raisons
Vois transpercer le ciel de ses porteurs de mort synonymes de déclin
ils illuminent la voute et annonce la nouvelle, celle de ta fin
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5. |
Appelle moi dieu
01:18
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Appelle moi dieu, satan ou la raison
Appelle moi philosophie ou bien pognon
La résurgence d’une doctrine surannée,
L’indifférence, la morale, la pitié
J’ai pris forme humaine
nourris moi de joie, de peine
Appelle moi science ou bien révolution
Appelle moi esclave, ouvrier ou patron
Hiérarchisation du système politique
Obéir, protester ou bien tenir la trique
J’ai pris forme humaine
Nourris moi d’amour, de haine
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6. |
Affliction
04:56
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J’ai plongé dans la peine, saluer mes tourments,
explorant le vide abyssal que représente l’homme par moments.
J’ai trouvé l’ambiance délétère, je m’y suis vautré dedans,
regardant ma misère se nourrir du déchirement.
Pas une seule pensée suicidaire pour m’offrir du réconfort,
à quoi bon vouloir mourir quand on est déjà mort.
Juguler ? Mais comment faire?
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7. |
Post scriptum
03:54
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Acceptation, colère, passe, appel au calme, dieu, appel au meurtre, poche bancale
Suicide, gilet pare balle, accident, galère, amour matinal, jouir, misère
Trahison monétaire, ambiance animale, ego en poussière, joie fécale
Regards vides et amers, vacuité morale, volubilité, asocial
Etre et observer la vie qui dégueule, machine à braire, machine à broyer
Désargenté ou millionaire, des pissenlits on peut faire du thé
Avoir et paraitre, la mort insidieuse, machine à vide, machine à mal-être
Dégingandée et un peu frivole, l’existence assure juste de marcher
Utilité, travail, congé, mise au vert, action, capital, mise en bière
Crémation, gens qui chialent, souvenir, Alzheimer, notaire, post scriptum, nique ta mère!!
Etre et observer la vie qui dégueule, machine à braire, machine à broyer
Désargenté ou millionaire, des pissenlits on peut faire du thé
Avoir et paraitre, la mort insidieuse, machine à vide, machine à mal-être
Dégingandée et un peu frivole, l’existence assure juste de marcher
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8. |
Réminiscense
03:14
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La mort ressort son costume noir, le verdict peut te paraitre illusoire
Si les pierres se mettaient à saigner, sois en sur on finirait tous noyés
Acclame puis déclame contre le drame
Notre mémoire ruisselle dans les ornières, la terre voit figer la raison
diluant nos histoires sombres en geôlière, le fiel devient notre unique bastion
Exprime puis opprime dans l’abime
Quand l’hiver viendra nous assombrir, en balayant jusqu’à nos divinations
L’horloge sonnera alors pour le pire, du meilleur ne restant que ruine et poison
Sciemment, l’inconscient, creuse la fosse pour notre linceul blanc
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9. |
Lâcher prise
03:34
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Entrave sur son propre embargo
tenté par son unique placebo
Il creuse la fosse dans son cimetière
lassé de se voir en poussière
Il pense que son âme n’a plus de désir
mais non
La bête intérieure s’affaire
son sang ayant déjà perdu la guerre
Ses faiblesses masquées sous un étendard
si seulement tu m’avais laissé les voir
Il pense que personne ne veut le chérir
mais non
Écoute moi t’expliquer que tu m’emmerdes
mais si
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10. |
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Merde il a plu, et la crasse de notre existence vient d’être rincée.
Pourquoi me demandez vous si je dois vivre ou en finir?
Je ne sais même pas si demain doit être un jour beau, un jour froid, un jour triste,
tout ce que je sais c’est que je rêve de votre destruction prochaine.
Mais cela veut il vouloir dire que je vais bientôt mourrir?
Ne faites vous pas partie de moi ?
Et auquel cas, vous voir mordre la poussière signifierais pour moi retourner à la terre.
J’aimerais pouvoir plier, plier vos pas
et surtout ignorer cette voix.
Ne pas aimer son prochain, je n’y peux rien, j’essaye pourtant, certes trop peu, cependant, votre oppression n’a d’égal que ma défection.
Je nous regarde baigner dans le sang, rincé par la pluie, de mon être agonisant.
J’aimerais pouvoir plier, plier vos pas
et surtout ignorer cette voix.
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DéniGre Lyon, France
Né de la rencontre de Kris (Opium du Peuple, Ta Gueule), d'Aksel (Le Réparateur) et KiK (Tasmaniac), DéniGre crache un rock
acerbe : des textes sombres qui s'entrelacent sur des riffs saturés.
Le groupe joue sur la dissonance de ses mélodies hypnotiques pour dépeindre un monde apocalyptique, sur la brèche, à la croisée de l'esclavage ordinaire et des abîmes de la folie.
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